quatorze millions de livres[1]. Maintenant que le sucre est à bon marché, nous en consommons quatre-vingt millions de livres par an ; ce qui fait environ trois livres par personne. À Cuba, où le sucre est encore à meilleur marché, on en consomme au-delà de trente livres par personne libre[2].
Sachons donc convenir d’une vérité qui nous presse de tous les côtés : lever des impôts exagérés, avec ou sans la participation d’une représentation nationale, ou avec une représentation dérisoire, peu m’importe, c’est augmenter les frais de production, sans accroître l’utilité des produits, sans rien ajouter à la satisfaction que le consommateur peut en tirer ; c’est mettre une amende sur la production, sur ce qui fait exister la société. Et, comme parmi les pro-