Page:Say - Mélanges et correspondance d’économie politique.djvu/373

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Quant aux résultats du commerce et à votre réfutation des communes erreurs qui circulent à ce sujet, je ne peux rien vous dire de plus, sinon que cette partie est de tous points digne de la doctrine neuve si habilement établie dans votre Traité d’Économie politique.

Lorsque j’en suis venu a mon sujet de prédilection, les monnaies, j’ai été bien content de voir si parfaitement établi que la monnaie est elle-même une marchandise servant d’instrument pour l’échange des autres marchandises, et de voir l’erreur que l’argent est seulement un signe représentatif des valeurs détruite si complètement et avec autant de bonheur : l’analogie du cheval et du cabriolet qui s’échangent l’un contre l’autre, sans pour cela que l’un représente l’autre, couvre de ridicule une telle absurdité. Et lorsque ensuite vous prouvez que ni la monnaie, ni aucune autre marchandise ne peut présenter un type invariable des valeurs, l’explication du phénomène de la circulation est bien avancée.

J’y vois aussi mon opinion sur la question du droit de fabrication et sur la question, s’il convient d’en établir un, confirmée et illustrée, à une légère différence près, dans votre dernier chapitre.

Comme je suis persuadé que des critiques