Page:Say - Petit volume contenant quelques aperçus des hommes et de la société, 1818.djvu/138

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mottant à deux genoux ses patenôtres ; ou bien d’un bourgeois affublé d’une peau d’ours sur la tête, d’une moustache postiche, et se croyant un sapeur.


Tatouage[1] des sauvages de la mer du sud, moustaches des sauvages d’Europe ! même chose. Hélas ! quel homme est en droit de se moquer d’un autre !


Entre l’enfant qui bat le tambour qu’on vient de lui acheter à la foire, et l’off1cier qui, fier des épaulettes dont il a reçu le brevet, promène à pied ses éperons en usant le pavé

  1. Ce sont ces peintures baroques dont se barbouillent les sauvages.