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plumes à la tête, au derrière. La vanité de l’Italien consiste à placer, s’il peut, des galons sur les mêmes endroits. La vanité de l’Anglais et du Turc gît à ne point compromettre leur dignité nationale ; à s’enfoncer dans leur morgue et dans leur gravité ; et sur-tout à ne jamais laisser croire que vous puissiez leur être utile, ou les instruire, ou les amuser. Ils disent et même pensent du mal des étrangers ; ce qu’il y a de louable chez les étrangers, est toujours, du moins, fort au-dessous de qui se fait chez eux-mêmes ; ils affectent un silence dédaigneux, marchent par enjambées, et n’accordent nulle attention à ce qui se passe à côté d’eux. La vanité du Français n’est pas si exclusive. Sans chercher