Aller au contenu

Page:Say - Traité d’économie politique, 1826, I.djvu/39

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de principes, qu’on n’aura pas même besoin d’appuyer de preuves, parce qu’ils ne seront que ne seront que l’énoncé de ce que tout le monde saura, arrangé dans un ordre convenable pour en saisir l’ensemble et les saisir l’ensemble, et les rapports.

Mais ce serait vainement qu’on s’imaginerait donner plus de précision et une marche plus sûre à cette science, en appliquant les mathématiques à la solution de ses problèmes. Les valeurs et les quantités dont elle s’occupe, étant susceptibles de plus et de moins, sembleraient devoir entrer dans le domaine des mathématiques ; mais elles sont en même temps soumises à l’influence des facultés, des besoins, des volontés des hommes ; or on peut bien savoir dans quel sens agissent ces actions diverses, mais on ne peut pas apprécier rigoureusement leur influence ; de là l’impossibilité d’y trouver des données suffisamment exactes pour en faire la base d’un calcul[1]. L’observateur ne

  1. On sait, par exemple, que le prix d’une marchan-