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Page:Say - Traité d’économie politique, III, 1826.djvu/274

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séquences qui font la solidité et l’utilité de la science, et qui se trouvent dans mon Traité d’Économie politique. On doit supposer que ces propositions ont toutes été prouvées, ou qu’elles sont susceptibles de l’être, et ne se montrent ici réunies et resserrées qu’afin de s’éclaircir l’une par l’autre, afin de laisser mieux saisir leurs relations réciproques. C’est proprement la philosophie de la science ; il faut la posséder, si l’on veut lier avec sûreté chaque principe à tous les autres ; mais, pour l’usage ordinaire, c’est le Traité qu’il faut consulter. Il est plus facile à entendre, parce qu’il rejette toutes les abstractions, ou du moins les fixe le plus promptement qu’il est possible, dans des exemples familiers à tous les lecteurs.

On sent, d’après cela, que cet Épitome n’est point un abrégé élémentaire. On ne peut pas y apprendre l’économie politique ; mais il sera, je crois, fort utile pour opérer le classement de ce qu’on sait, montrer la liaison des vérités qu’on croyait isolées, et mettre à nu les fausses notions qu’on pourrait s’être faites à certains égards. Il n’est pas destiné à être lu de suite, mais à être consulté lorsqu’on est en doute sur quelque point de doctrine, ou lorsqu’on veut en faire quelque application nouvelle.

Il a un autre avantage. C’est qu’il montre in-