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LE DERNIER KLEPHTE

tallation ; je peux bien, sans forfaire aux lois de l’honneur, voir un peu ce qu’il y a chez un voleur, (eiio onvre le secrétaire.) Peut-étro dos documents précieux pour mon mari. Ah ! voici des papiers… Un diplôme de bachelier ës-sciences ie la faculté d’Aix. Bàhl… Un passeport, un contrat de mariage… Il est bien en règle, ce brigand, (aie remet toa « ces papiers dans le seerétaire, ouvre un antre tiroir et en retire une lettre.) Et CCCi ? Ah 1 une lettre timbrée de Téhéran, c’est peut-être curieux ; Lisons… Boni voilà mon homme qui rentre. (Biie referme ie werétaire et cache la lettre dans sa poche.) Ouf ! 11 était tCmpS.

SCÈNE V

AMANDA, STANISLAS.

STANISLAS, ft part.

Cette fois, j’ai terminé toutes mes petites affaires. (Haut.) Mille pardons, madame, de vous avoir fait attendre. Vous avez dû vous ennuyer ferme, en mon absence ?

AMANDA.

Nullement, monsieur

STANISLAS.

Vous m’étonnes. —^ Donnez-vous donc la peine de vous asseoir.

AMANDA, s’assejant »

Je veux bien.

STANISLAS.

Vous êtes Française sans doute ?

AMANDA.

Où voyez-vous ça ?