Aller au contenu

Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/115

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

f04 PREMIER AMOUR Ma... noni je n’irai pas plus loin. *«  Je la mis avec un grand soin Dans une poche, Puis, je revins au bal, content, Eprouvant un soulagement Dont rien n’approche. La quinzième valse, ô bonheur ! Préludait. L’amour dans le cœur» la joie aux lèvres, J’allai vers elle, elle sourit, Je l’enlaçai, mon corps frémit De mille fièvres, • Hais je ne pouvais pas parler. Je commençais à m’essouffler,

  • Et sur ma joue

Je sentais monter la rougeur. Je m’arrêtai, car j’avais peur. Je vous l’avoue, De paraître rouge à ses yeux ; C’est si laid pour un amoureuxl a L’instant suprême » Approche, allons, c’est le destin, » Dis-je ; il faut qu’elle sache enfin Tt Combien je l’aime I » Je me souvins de mon mouchoir Que j’avais, dans le doux espoir D’un tête-à-tête, Imprégné d’un parfum divin Qui devait m’assurer enfin De sa défaire