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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/125

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114 VALENTIN se voit, comme elle dit, que dans les grandes coquettes. Prenez son rôle. Vous serez Marton^ je serai frontin^ ce sera cbarmant. LA COMTESSE. Ma foi» noni LE COMTE. Ce ne serait pas charmant ? LA COMTESSE. Je ne dis pas celai je dis : « Ma foi non Je ne jouerai pas la ^comédie avec vous ! » Je suis un peu de Tavis de madame de Brives, je trouve qu’il n’est pas fort agréable de jouer mademoiselle Marton. Pourquoi donc avez-vous choisi cette comédie-là ? On a l’air de représenter sa femme de chambre et son domestique. LE COMTE. Justement. C’est une petite débauche qui a son prix. Vous me croirez si vous voulez , j’ai étudié, pour mieux entrer dans le personnage, la démarche de Valentinl LA COMTESSE. De Yalentin ? LE COMTE. De Valenlin. Vous n’avez donc pas remarqué que c’est un type, ce Yalentin ? Superbe d’abord 1 Et d’une élégance 1 Oa se demande parfois où ces gens vont prendre cette race-là I LÀ COMTESSE, tronbléo, Untanl*. C’est vrai. LE COMTE. C’est même une chose qui m’a toujours profondément frappé et humilié, dans les réceptions, cette différence entre les valets de pied et les invités, différence qui n’est pas ton* jours — tant s’en faut ! — en faveur des personnes nées ! Cela ferait croire à de petites anecdotes/étrospectives et à ce qu’on appelle l’atavisme !