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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/130

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YALENTIN U9 rie» ou de faïence ? que Yâientin, et vous n’aviez jamais contre lai un mot on seul. LA COMTESSE, Tirement. Eh ! Pierre était ridicule, slupide, niais comme un Jeannot de vaudeville... LE COMTE. • Eh bien ? — Vous n’allez pas vous plaindre parce que Valentin a la correction d’uu huissier d’Académie ? C’est une qualité. LA COMTESSE. Et, avec votre belle passion pour lui, vous lui avez renouvelé sa livrée, de telle sorte que dans Thôtel on ne peut Mve un pas, même dans mon boudoir, sans le rencontrer, tout battant neuf, se carrant dans ses habits et reluisant comme une châsse 1 LE COMTE. Il est magnifique, je Tavoue. Je le trouve magnifique. J’ai des envies de lui demander sa photographie l LA COMTESSE. Pour notre album peut-être ? Mais vous êtes fou, mon cher comte ! LE COMTE. Allons, comtesse, soyez charitable. Le père oblat doit vous prêcher la charité. Pardonnez à ce malheureux Valentin, et laissez-le moi. Je ne m’occupe pas de savoir si vos femmes de chambre sont rousses ou châtaines et si elles me plaisent ou me déplaisent. Valentin est à mon service, je garderai Valentin jusqu’à ce qu’il ait brisé toute ma vitrine ! LA COMTESSE. Eh bien, en ce cas, qu’il reste au moins dans votre appartement particulier. Il m’ennuie, votre Valentin. lime donne sur les nerfs !