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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/136

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YALENTIN 1S5 SCÈNE VII LE COMTE, LA COMTESSE. LÀ COMTESSE, éelaUnt de rir». Que vous êtes... original sous ce costume I LE COMTE. «  Moi ? Vous me trouvez grotesque peut-être ? LA COMTESSE. Pas du tout. Retournez- vous donc ! Cela vous va mieux que ’l'habit noirl... Il est fort laid, Thabit moderne !... Et le cha* peau haut de forme... Au lieu que ce kimpion — c’est bien le mot, n’est-ce pas ? — hardiment planté sur le coin de l’oreille ! ... Vous êtes fort bien, ainsi ; savez vous ?... Vous avez l’air d’un Meissonierl —Gomme c’est bizarre ! Mais vous avez la jambe fine, mon cher comte !... Et dans quelle comédie, — je ne m’en souviens pas, — Samson> l’acteur, ’était-il chargé de dire qu’il n’y a plus de mollets depuis la Révolution ? LE COMTE. Eh bien ? LA COMTESSE. Eh bien, mais la Révolution n’a pas tout pris à votre famille, mon cher comte, ma parole d’honneur, —c’est votre mot, — vous avez des mollets I LE COMTE. C’est ce que me^ disait tout à l’heure Valentin ! LA COMTESSE, ricat. Ah ! ne me parlez pas de votre Valentin, mon ami ! — Savez-vous pourquoi je ris ? C’est que vous lui ressemblez !