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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/215

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204 MONSIEUR CAMBREFORT LEON. Pardon... il me semble que nous avons d’abord un compte personnel à régler ensemble. HADINIER, à part. Pare celle-là si tu peux. CAMBREFORT. Réglons-le sur-le-chamj). J’ai eu des torls envers vous, mais c’est la faute (S’adressant furieux à Madinier.) dC CCtte VlcillO ,b... MADINIER. Léon, fais ton devoir^ et choisis le sabre. CAMBREFORT, à Léon. Monsieur, nous sommes faits pour nous entendre. MADINIER, proyocaat. Monsieur voudrait accaparer mon neveu. CAMBREFORT, ironique. Pour un homme comblé des bienfaits de l’éducation pre«  mière, monsieur a des façons de s’exprimer I... monsieur aurait tort d’ailleurs de croire qu’il est seul à avoir un neveu. J’ai un neveu aussi, moi... Norbert Demaury qui sera ici dans une heure. LÉON, charmé. Qu’est-ce que vous dites ? vous êtes l’oncle de Norbert ? CAMBREFORT. Sans doute. Yous le connaissez ? LÉON. C’est mon meilleur ami de collège, le témoin dont jevoui parlais tantôt. , CAMBREFORT. Sa dernière lettre me l’annonce pour un de ces jours-ci.