Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/67

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gg LE NEVEU DE LA MARQUISE SCÈNE II La MÂMB, LISETTE, entrant TÎTemento LISfiTrE. J’achevais en tonte hâte de m’habiller, lorsque j’ai entendu la sonnette de madame la marquise. LA MARQUISE. Et Frontin ? Et Jacqueline ?... LISETTE. Madame ne se souvient j^lus, sans doute, qu’elle leur a donné la permission de s’ansenter jusqu’à ce soir pour aller voir la fête et les illuminations en l’honneur du mariage do Mgr le Dauphin. LA MABQUISE. C’est vrai, je l’ayais oublié... (Après on tjiene«.) Sais- tu une chose, Lisette ? je m’ennuie... LISETTE. C’est le mal de bien des gens, mais madame la marquise le ressent plus que personne parce qu’elle vit volontaire ment isolée. LA MARQUISE. C’est vrai, Lisette, mais depuis mon veuvage» je n’ai pu reprendre encore l’habitude de revoir le monde. LISETTE. Penh I... madame la marquise a si peu de temps connu M. le marquis I LA MARQUISE. Cela est encore vrai, mais je n’en dois pas moins à sa