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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/80

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LE NEYBU DE LA MARQUISE 69 LA IfÂRQUISB. Âh ! c’est trop fort ! c’est trop d’insolence et d’audace) Âssieds-toi là, Lisette ; joyeux lui répondre à ce monsieur. Écris. Luette s’assied de ?«nt U table et se dispose à écrire. La marquise dicte a Monsieur, toutes les portes vous sont ouvertes... v LISETTE. Comment, madame, la place capitule sans combattre ?... LA MARQUISE. Oui, c’est le seul moyen d’en finir, qu’il vienne ; il va trouver à qui parler. Continue... « toutes les portes vous sont ouvertes ; je désire capituler immédiatement... » Bien !... attache maintenant le billet au bouquet de ce monsieur, et renvoie-le lui par le même chemin. LISETTE, à la fenêtre. C’est bien lui ! le voici en effet sous vos fenôtres. (EUe jette le bouquet.) Touez, galant chevalier, voici vos fleurs et la réponse à votre poulet. (sUe se penche à la feoètre.) Il IC ramaSSO... il lit le billet, le voici qui s’élance ; je vais le recevoir et lai ouvrir. Elle sort. SCENE VIII LA MARQUISE, seule. Ce que je fais là est bien grave, mais c’est le seul moyen de terminer une aussi sotte aventure.