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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/93

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82 LES LILAS BLANCS

Vous accepttt avec plaisir parce que vons vous promettez de vous amaser jasqa’au ^aatin... Pendant huit jours vous courez les couturières pour vous occuper de votre costume... vous voulez être la plus belle... Le fameux soir arrive, (Rangeant lei eh«T0iiz derant la gkoe.) VOUS partCZ OU VOiturC... VOUS montez un large escalier ruisselant de lumière où, de marche en marche, des têtes niaises de laquais émergent des corbeilles de fleurs... Les invités arrivent un à un... L’orchestre prélude par un quadrille... Des cavaliers timides, le gilet en cœur, un gardénia à la boutonnière, vous regardent de leur place avec des yeux qui semblent vous dire : Madame, je ne vous connais pas, mais vous êtes adorable ; voulez-vous me faire l’honneur de danser avec moi ? (s’aisejant derant le fen, et approchant ms pieds de la flamme.) PuiS , tOUt à COUp , pOUr UUO cause imprévue, il vous faut quitter le bal et retourner chez vous !... Adieu ia fête et les plaisirs si amoureusement caressés ! ... (Âvee animatimi.) G’est justement ce qui m’est arrivé ce soir. — Mon mari el moi devions passer la nuit chez Inlîa. Nous étions arrivés depuis une heure. •• Les invités étaient nombreux... Des hommes du monde* des politiqueurs, des artistes, ce qu’à tort ou à raison Ton a l’habitude d’appeler le tout-Paris... Soudain, Gaston que j’avais laissé dans la salle de jeu, s’approche de moi et me dit à l’oreille : c Ma chère, donne-moi ton bras ; nous rentrons. ^ Déjà ? — Il le làut. — Je voudrais bien savoir... — Tu ne dois pas savoir. — Pourtant, cette retraite précipitée a bien me rsÂsen ? — Un de mes bons amis vient de me faire prier d’aller, sur-lenchamp, le rejoindre an club. Je n’en sais pas davantage. — C’est, paraît-il, pour une affaire très-grave ?

— Apparemment. — Et tu me quittes pour courir après ton ami ? c’est dire que Je ne snis pas fa préférée.*^ Je te répète qu’il le faut. — Vons êtes trop aimaMe. » Là-deissas, il me ramène ici, pois, eonnne j’avais bondé tout le leng du chemin, remonte en Toiture après m’aveir souhaité une heureuse nuit. El me tx>ilà ! (ua «lene».) Ahl c’est charmant, toml à fah chttnnaml... liasse encot« sH m^ytali qnftié