ronniers, il déplorait le schisme introduit dans la haute science, et les manœuvres auxquelles l’entêtement de Cerceau donnait lieu.
— On m’a caché le Zèbre ! s’écria-t-il.
Ses élèves étaient furieux. Un pauvre auteur entendit par la grille de la rue de Buffon l’un d’eux s’écrier en sortant de cette conférence :
— Ô Cerceau ! toi si souple et si clair, si profond analyste, écrivain si élégant, comment peux-tu fermer les yeux à la vérité ? Pourquoi persécuter le vrai ? Si tu n’avais que trente ans, tu aurais le courage de refaire la science. Tu penses à mourir dans tes nomenclatures, et tu ne songes pas à l’inexorable postérité qui les brisera, armée de l’Unité Zoologique que nous lui léguerons !
Le cours où devait se faire l’exposition de la science des Instincts Comparés eut lieu devant la plus brillante assemblée, car il était surtout mis à la portée des Femmes. Le disciple du grand Marmus, déjà qualifié d’ingénieux orateur dans les réclames envoyées aux journaux par le bibliothécaire, commença par dire que nous étions devancée sur ce point par les Allemands : Vittembock et Mittemberg, Clarenstein, Borborinski, Valerius et Kirbach avaient établi, démontré que la Zoologie se métamorphoserait un jour en Instinctologie. Les divers instincts répondaient aux organisations classées par Cerceau. Et, partant de là, le jeune perroquet répéta, dans une charmante phraséologie tout ce que de savants observa-