Page:Scènes de la vie privée et publique des animaux, tome 2.djvu/83

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—. Et maintenant, mon cher monsieur, lui dit le lia- mnu, si vous voulez m’en croire, vous vous cacherez, et si bien, que pendant quinze jours au moins on ne puisse pas plus vous apercevoir que si vous étiez réellement trépassé: après quoi vous serez libre, je pense, de reparaître sans danger. Il n’est pas de mort, dans notre beau pays de France, qui n’ait le droit, au bout de quinze jours, de ressusciter impunément; le peuple est le plus magnanime des ennemis, il oublie tout.

— l] est aussi le plus inf‍idèle des amis, murmura le SINGE. Puis, jetant un dernier, un triste regard sur ces cartons! sur ce bureau! sur ce cabinet! il disparut.

Oh! destinée!

M. le PERROQUET trouva le moyeu cfendoctrinei‘ une vieille Pnnaucne qui Failorait, et qui consentit à se faire pendre à la place de son bien-aime. Le Peunoouur pro- teste qu’il nbublierait de sa vie un si beau (IÉVOUEIIIGIIÏ, et la pauvre vieille Inarcha au supplice le cœur con- tent et d’un pas ferme. Un quart d’heure après, Fingrat, rentré incognito dans la vie privée, était déjà dans Pap- partement des jeunes Peaaucnas.

Quant au Cou, il répondit que la vie ne méritait pas qu’on fit une lâcheté pour la conserver. l1 refusa obstinément de souscrirea toutes les propositions qui lui furent faites, et comme il tenait à être pendu en personne... il le fut.

(N. B. —I.e jour même on apprit quïme belle petite