J’en tâterai tantôt deux, des plus beaux du monde,
Durs, distans l’un de l’autre, et de figure ronde.
Cancaro ! deux tétons, j’en aurois assez d’un.
Si le ciel m’avoit fait d’un mérite commun,
Léonore auroit pu résister à mes charmes :
Mais je n’ai qu’à paroître, il faut rendre les armes.
Ce fat Zurducaci lui faisoit les doux yeux.
C’est un fat voirement, et Pascal en est deux.
Je m’en vais te payer bientôt de ta louange.
Que j’aurai du plaisir avecque ce bel ange !
Je puis très-justement dire avec feu César,
Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu.
Par hasard,
Si ce vieux commandeur vous donnoit de l’épée ?
Alors, je ne suis plus César, je suis Pompée.
Que voulez-vous donc faire avec ces chantres-ci ?
J’en veux dulcifier mon amoureux souci.
Et si le commandeur entend votre musique ?
Foucaral, ta raison est assez énergique :
Mais aussi j’irai perdre un ducat avancé !
Préférez-vous l’argent à quelque bras cassé ?