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Page:Scarron-oeuvres Tome 6-1786.djvu/461

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d. alfonse.

                                   Qui va là ?

foucaral.

                                                           Rien ne va.

d. alfonse.

Comment ?

foucaral.

                       Nous ne bougeons.

d. alfonse.

                                                Il faut s’en tenir là,
C’est assez pour un coup.

D. Alfonse s’en va.

foucaral.

                                   On nous quitte des autres,
Les reins me font grand mal.

d. japhet.

                                      Aussi font bien les nôtres :
J’y sens grande douleur.

foucaral.

                                  Je n’en sens guére moins.

d. japhet.

Graces à dieu, ceci s’est passé sans témoins.

foucaral.

Nommez-vous l’avanture une bonne fortune ?
Et la grêle de coups doit-elle être commune
Avec moi qui ne sers ici que de recors ?

d. japhet.

Il revient des esprits céans.

foucaral.

                                            Plutôt des corps
De frappante maniére, et de main vigoureuse.

d. japhet.

Je n’en rabattrai rien de ma verve amoureuse :