Page:Scarron - Oeuvres T1, Jean-François Bastien 1786.djvu/322

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

296. LA MAZARINADE. A tous les gens d’esprit es rogue, Et pourtant d’un roi Pédagogue. Hà, que ne puis-je d’un revers Accompagner ces petits vers, Ou sur ta tête chauve et fole Appliquer une croquignole ! Mais le tems tout aménera. Et la fronde t’achèvera. Ministre à la tête de courges, En fauteuil les armes de Bourges, On te reverra dans Paris, Et là comme au trébuchet pris, Ec de ta rapine publique, Et de ta fausse politique, Et de ton sot gouvernement, Au redoutable parlement, Dont tu faisois si peu de compte, Ultramontain tu rendras compte ; Puis après ton compte rendu Cher Jule, tu seras pendu Au bout d’une vieille potence, Sans remords et sans repentance, Sans le moindre mot d’examen, Comme un incorrigible. Amen.