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Page:Schœlcher - Abolition de l'esclavage, 1840.djvu/9

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considéré comme un fort bon résumé de recherches déjà faites, auxquelles il en a ajouté parfois de nouvelles. Ainsi, après avoir examiné la question non résolue encore de l’antériorité de la civilisation éthiopienne, il extrait des relations de voyages tous les faits, si généralement inconnus parmi nous, qui constatent l’état social assez avancé auquel sont parvenues plusieurs nations nègres de l’Afrique intérieure ; puis empruntant, trop largement peut-être[1], à un

  1. Nous permettra-t-on d’oser dire que la critique n’est pas juste. Que se proposait ici l’auteur ? donner des marques d’intelligence et de génie fournies par des Nègres. Il fallait donc en demander à l’histoire, nous ne pouvions les inventer. On verra que ce qui a été emprunté à l’abbé Grégoire ne tient pas plus de quatre pages. Si la commission n’avait point oublié que le mémoire s’adressait, non pas à elle, mais à la classe de lecteurs