Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/132

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Hausset, il procura à Quesnay une pension, et une place pour son fils. Cette pension ne figure pas dans l’inventaire des biens du docteur et le fils n’eut pas de place[1], mais à cette époque ou à une autre, Quesnay reçut un don du roi qui lui permit d’acquérir dans le Nivernais une terre considérable où son fils se livra à l’agriculture.

Lors de l’attentat de Damiens[2], Quesnay eut encore à soigner le roi. Le premier homme de l’art qui arriva fut Hévin ; La Martinière et Quesnay vinrent ensuite. La blessure était des plus légères. « Si c’était tout autre, il pourrait aller au bal », dit Quesnay qui visitait l’auguste malade cinq ou six fois par jour. Il allait ensuite retrouver Mme de Pompadour qui s’évanouissait fréquemment pendant que ses ennemis exploitaient contre elle la pusillanimité du monarque. Machault vint enfin lui conseiller de partir, sans attendre qu’on la chassât. Quesnay, au courant des évé-

    cela aurait pu être sérieux ». Capefigue prétend que Quesnay ayant exclu le bordeaux des soupers du roi ; on n’y servait que du champagne frappé.

  1. Il était inspecteur général des fourrages à Valenciennes, mais il occupait déjà ces fonctions en 1747.
  2. 5 janvier 1757.