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tinguer des suppurations putrides, est un ouvrage plus considérable que le Traité de la gangrène, mais, d’après M. Ferrand, moins personnel peut-être et reflétant les principales erreurs de l’époque à laquelle il fut composé. La personnalité de l’auteur s’affirme davantage dans le livre sur la Saignée. Elles sont affranchies des hypothèses humorales dont est encombré le traité de la suppuration. Avec Bœrrhave, Quesnay condamne les sectes médicales qui se disputaient le champ des fièvres et émet des considérations souvent remarquables dans la description des phénomènes.

L’Essai physique sur la Physiologie animale fut le plus discuté de tous les livres de Quesnay[1]. On y trouve, comme dans les autres, la

  1. Le passage suivant sur l’Histoire de la Médecine a été supprimé dans la 2e édition :

    « La seconde espèce de théorie est l’histoire de la théorie même. Cette espèce de théorie est plus curieuse qu’utile. C’est assez qu’on sache les choses telles qu’elles sont dans leur état présent ; il importe peu pour la pratique d’en connaître la date, le lieu de leur origine, les auteurs qui ont traité les premiers des changements qui y sont survenus et toutes les circonstances qui y ont contribué. »