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se vante de vingt ans d’exercice de la médecine quoiqu’il ne soit que chirurgien[1] ».

À partir de 1753, Quesnay ne composa plus d’ouvrages médicaux et se borna à rééditer ou à laisser rééditer ses livres.

Sa réputation était pourtant bien établie. Membre de l’Académie des sciences et belles-lettres de Lyon depuis 1735, membre de la Société royale de Londres, il avait conservé à l’Académie de chirurgie le titre de secrétaire vétéran et était entré en 1751, comme associé libre, à l’Académie des sciences, où il comptait beaucoup d’amis[2].

Les chirurgiens avaient maintenu son nom sur le tableau des membres de leur collège ; ils placèrent ensuite son portrait dans la chambre du Conseil de l’Académie, à côté des portraits des chirurgiens les plus célèbres, et cet honneur ne fut accordé qu’à deux hommes de leur vivant, à lui et à Petit.

  1. Les docteurs diplômés méprisaient les chirurgiens en d’autres pays qu’en France. Une querelle très vive s’éleva en Danemarck entre les membres des deux professions
  2. En remplacement du marquis d’Albert. — Son élection eut lieu le 5 mai 1751 ; il fut remplacé par Ménard de Choisy, contrôleur général de la maison du roi.