merce extérieur est libre, d’après ce qui est moyennement nécessaire pour couvrir les frais de production. Quand le commerce est gêné, les prix tombent en temps d’abondance au-dessous de ces frais ; en temps de disette, ils ne montent pas assez haut pour être rémunérateurs. Il n’y a pas compensation d’une année à l’autre pour les acheteurs qui consomment toujours la même quantité. Il n’y en a pas non plus pour les producteurs dont les quantités à vendre subissent d’énormes variations.
» En conséquence, sans liberté commerciale, les richesses diminuent et la population décline, car son accroissement dépend de l’accroissement des richesses, c’est-à-dire du bon emploi des hommes et du bon emploi des richesses.
» Les hommes produisent les richesses non pas avec leurs bras, mais avec un travail intelligent et utile ; et le travail n’acquiert cette double qualité que si les hommes sont déjà dans l’aisance. Il ne faut pas comprendre dans la population profitable à l’État les familles en non-valeurs ; les hommes, comme les terres, tombent en friche, lorsqu’ils sont épuisés.