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Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/290

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nus ; car plus d’aisances que procurent de grands revenus sont préférables à plus de besoins pressants de subsistance qu’exige une population qui excède les revenus et il y a plus de ressources pour les besoins de l’État quand le peuple est dans l’aisance et a plus de moyens pour faire prospérer l’agriculture.


VIII.


Il faudrait bien des pages pour commenter ces Maximes et pour déterminer la part d’erreur et la part de vérité qu’elles renferment.

Nous nous bornerons à appeler l’attention sur quelques-unes d’entre elles.

Quesnay traite durement les fortunes pécuniaires[1] et il entend par là, non les fortunes employées aux entreprises d’agriculture, de commerce et d’industrie ou aux augmentations de biens-fonds, mais « celles qui tirent des intérêts de l’argent ou qui sont employées aux acquisitions de charges inutiles, de privilèges, etc. ». « Ce sont, dit-il en note dans son édition définitive, des fortunes rongeantes et onéreuses à la nation. »

  1. Maximes I et XVIII.