acquis au système financier de Quesnay. « Il était fermement convaincu et il m’a souvent dit, rapporte Turgot, qu’en dernière analyse tous les impôts retombent sur les propriétaires des terres en augmentation de dépense ou en diminution de revenu. » Il avait enfin attaché à ses travaux depuis 1759 son fils, Trudaine de Montigny, plus physiocrate encore que lui-même.
Le Mercure, auquel Quesnay avait songé jadis comme instrument de propagande, lui avait échappé. Le Journal économique sur lequel il avait pu compter aussi un moment, puisque les réponses aux Questions intéressantes devaient y être insérées, était encombré d’annonces et de descriptions de procédés agricoles.
La Gazette du commerce, fondée le 1er août 1763, sous la surveillance de l’administration des finances, avec un privilège de 30 ans qui supprimait par avance tous les ouvrages périodiques qui pouvaient y avoir quelque rapport, servit pendant quelque temps d’organe aux disciples de Quesnay : Le Trosne, Saint-Peravy, Du Pont de Nemours. Mais elle devait fournir au public des rensei-