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Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/330

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Par une loi physique, irrévocable, bienfaisante et sacrée, l’Être suprême, dans la vue d’unir fraternellement toutes les créatures raisonnables, a fait de l’abondance des richesses, du bonheur de la population, le prix de la liberté du commerce, et de la misère des hommes présents, de l’anéantissement des races futures, la peine des prohibitions.

» Commerçons-nous avec une nation ? Il n’y a pas de mal à l’enrichir ; car, si ceux avec lesquels nous commerçons n’étaient pas riches, nous ferions un pauvre commerce ! »

Et Quesnay n’est pas moins précis au sujet de la liberté du commerce colonial que de la liberté du commerce international :

« Un privilège exclusif augmente les frais de transport, diminue pour les colonies les moyens d’être bien fournies et à bas prix, restreint les marchés de la métropole. »

Enfin il, avance cette proposition où est formulée la loi du moindre effort, déjà indiquée dans les Questions intéressantes :

« Obtenir la plus grande jouissance possible avec le moins d’efforts possible, c’est la perfection de la conduite économique. »

Plus encore que Vincent de Gournay, le doc-