Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/375

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famine, contribua encore à exciter les Parlements.

Dans une assemblée de police convoquée par la Cour de Paris, en exécution d’une ordonnance de 1577, pour examiner la question des subsistances, le chancelier Séguier dit textuellement : « Nous avions vécu tranquillement depuis Charles IX, et l’on est venu tout changer. Il s’est élevé au milieu de la France une secte particulière ; ses partisans se sont érigés en précepteurs du genre humain ; ils ont enseigné les nations ; ils ont crié à la liberté et le nom de liberté a réduit tout d’une extrémité du royaume à l’autre. Les anciennes lois si sages, si prudentes, fruit du travail, des recherches, des réflexions des magistrats les plus expérimentés, qui avaient été jusqu’ici la source de l’aisance, du bonheur, de la félicité des peuples, on les a représentées comme contraires au bien public. »

Le président Le Pelletier signala à son tour « ces écrivains éblouis par les fausses lueurs de leur imagination ou peut-être corrompus, qui colorent par des raisons spécieuses un système propre à favoriser des gains aussi énormes qu’illégitimes ».