vaient sur les produits de certaines industries, quels frais entraînait la multiplicité des taxes, on conçoit que l’impôt direct et unique ait pu séduire les esprits. Le principe en fut accepté presque universellement en France. Il le fut aussi à l’étranger : le margrave de Bade dans son état, et Léopold, dans le duché de Toscane, en firent des essais.
Les discussions qu’il souleva amenèrent en outre des réformes dans le mode de perception des taxes et firent condamner les impôts assis sur le revenu brut sans tenir compte des frais de production, comme la dîme et les vingtièmes.
Enfin cet impôt devait être réel ; son établissement devait entraîner l’abolition des privilèges nobiliaires. Mais il aurait pu avoir une conséquence à laquelle Quesnay n’avait pas songé, la main-mise de l’État sur le sol entier de la nation. En devenant co-propriétaire du produit net, le prince aurait eu intérêt à augmenter sa part de co-propriété et à devenir propriétaire du sol entier pour avoir tout le produit net.
Aussi l’un des adversaires modernes de la