des fourrages à Valenciennes[1] ; il épousa Mlle d’Éguillon en 1747 et se livra à l’agriculture dans la terre de Beauvoir, près Decize (Nièvre), terre considérable que Quesnay acheta en 1755 tant de son patrimoine que d’un don du roi et qui comprenait les domaines de Beauvoir, de Saint-Germain, de Beaurepaire, et une partie du fief de Glouvet[2].
Des cinq enfants de ce fils aîné, l’un, Quesnay de Beauvoir, né à Versailles en 1750, mourut sans postérité. Un autre, Quesnay de St-Germain né à Valenciennes en 1751, fut l’élève et le favori de son aïeul. Il alla en Pologne avec l’évêque de Vilna, prince Massalski, et passa alors à Carlsruhe où il fut reçu par le margrave de Bade. Un peu plus tard, Turgot l’attacha à son cabinet. En 1776, il devint conseiller à la Cour des aides ; il fut ensuite député à l’Assemblée législative, où il fit peu de bruit ; les biographes du temps ne parlent pas de lui. C’était pourtant un