Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/410

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leurs véritables places de détail étant manquées, ce serait un grand défaut dans un ouvrage où l’ordre est si essentiel, surtout l’ordre des connaissances primitives et génératives. Or, ce sont les calculs mêmes que j’appelle connaissances, car sans eux tout est doute, tout est contestable ici. Si on manque leur place, les lecteurs manqueront aussi d’apercevoir les rapports qu’ils ont entre eux et avec les objets. Je ne crois pas que vous puissiez vous dispenser de mettre à la fin du premier chapitre les calculs des dépenses pour montrer complètement ce premier objet qui est la racine du Tableau, qui doit faire envisager avec précision les quotités des dépenses dans toutes ses parties et qui fait connaître l’importance de leurs sources, et ensuite les calculs des avances qui naissent de ces sources, par le moyen des dépenses. Tout cela est donc étroitement lié et préparatoire à l’intelligence des autres objets.

M. Dumont[1] vous a donc poussé et rencoigné dans le revirement de la classe stérile qui renvoie toute sa recette à la classe productive, mais il n’aperçoit pas que dans celle-ci, dans le cas dont il s’agit, les achats surpassent les ventes ou sa recette, et que par ce beau ménage, elle se ruine, qu’en se ruinant, elle a progressivement moins à

  1. Nous ne savons quel est le Dumont dont il est ici question.