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mier volume des Mémoires de l’Académie[1]. Il inséra dans ce volume plusieurs articles de lui et une Préface que ses amis ont mise au niveau de celle que Fontenelle avait rédigé pour le premier volume des Mémoires de l’Académie des sciences. L’abbé Desfontaines prononça même le mot de chef-d’œuvre, tout en signalant que la thèse de l’auteur avait quelque rapport avec celle que Clifton avait proposée dans l’État de la médecine ancienne et moderne.

Dans cette introduction, Quesnay développa l’idée qu’il avait déjà esquissée dans ses premières communications à l’Académie[2]

  1. Mémoires de l’Académie de Chirurgie, tome I, 1743 ; tome II, 1753 ; tome III, 1757 ; in-8o. Il existe aussi une édition in-12.
  2. Dans le discours à l’Académie des Sciences de Lyon, on lisait déjà :

    « Pendant 20 ans que j’ai exercé sans relâche ces deux professions ensemble (la médecine et la chirurgie), j’ai été fort attentif à remarquer quelles sont les connaissances que l’on peut acquérir dans l’art de guérir par ce que l’on nomme vulgairement expérience et combien on peut compter sur les recherches que l’on fait du côté de la théorie pour nous éclairer sur la pratique de cet art. »

    Dans le mémoire sur l’opération du trépan, on lit :

    « Ce n’est qu’en rassemblant beaucoup d’observations,