Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/72

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La première pièce signalé comme étant de Quesnay est une Réfutation de la thèse de Maloet[1].

« Les médecins, accoutumés aux ténèbres de leur science conjecturale, ont voulu prouver que la chirurgie est de toutes les parties de la médecine la plus incertaine », dit l’auteur, et il s’amuse alors à montrer la naïveté des préceptes enseignés à l’École de médecine, la diversité des opinions médicales, le mépris des médecins étrangers pour les médecins français, les disputes incessantes entre ces derniers.

Un médecin, Santeuil, répliqua par deux brochures, la première en latin avec le français en regard[2], sans doute pour la mettre à la portée des chirurgiens, la seconde en français[3]. Il reprocha à l’auteur de la Réfutation, dont la paternité était attribuée à Petit,

  1. Par un chirurgien, insérée dans les Observations sur les écrits des modernes, par l’abbé Desfontaines et l’abbé Granet, (34 vol. in-12, 1735-1743), de juin 1736.
  2. Question de médecine où il s’agit de savoir si la médecine est plus certaine que la chirurgie, 1736.
  3. Réplique à l’auteur des Observations sur les écrits, etc. D’autres brochures furent publiées sur le même sujet.