Page:Schelling - Écrits philosophiques, 1847, trad. Bénard.djvu/387

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nément de la matière, aussi bien que toutes les hypothèses par lesquelles on fait comprendre, d’une manière encore très-étroite, les phénomènes inférieurs;, sont parfaitement insuffisantes. Aussi, les explications de l’empirisme dans ce domaine ont peu à peu complètement disparu ; les unes se sont retranchées derrière les conceptions du dualisme, les autres ont cherché un asile dans la théologie.

Après la connaissance des fonctions organiques dans la généralité et la nécessité de leurs formes, celle de la loi qui détermine leur rapport mutuel, aussi bien dans l’individu que dans le monde entier des êtres organisés, est la première et la plus importante.

L’individu, en ce qui concerne ce rapport, est renfermé dans une certaine limite, qu’il ne peut franchir sans rendre son existence impossible comme être physique, et par là il est sujet à la maladie. La construction de cet état est une partie nécessaire de la science générale de la nature organique, et elle ne peut être séparée de ce qu’on a appelé la physiologie. Dans sa plus grande généralité, elle peut parfaitement se déduire de la plus haute opposition de la possibilité et de la réalité dans l’organisme, et de la destruction de leur équilibre. Mais les formes particulières et les phénomènes de la maladie ne peuvent se connaître que d’après le rapport interverti des trois formes fondamentales de l’acti-