Page:Schelling - Écrits philosophiques, 1847, trad. Bénard.djvu/64

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dans cette publication, et pour lesquels nous nous permettons de recommander toute une série d’ouvrages intéressants, jusqu’ici trop négligés, des autres philosophes allemands, de Kant, de Fichte, de Jacobi, etc. On nous aurait mal compris, si l’on pensait que nous voulons leur sacrifier la métaphysique et les livres qui la renferment ; mais nous croyons que nous avons besoin d’y être doublement préparés, d’abord par ces écrits, ensuite par des analyses étendues, exactes, où l’esprit, plus que la lettre des auteurs, soit saisi et exprimé en langage intelligible. Quant à la traduction proprement dite des œuvres ésotériques de la philosophie allemande, si elle est possible, le moment, selon nous, n’en est pas venu[1].

  1. Est-ce avoir trop de confiance dans notre opinion que de penser que des raisons analogues ont motivé le vœu, exprimé par l’illustre auteur lui-même, de voir traduits, dans notre langue précisément les écrits que nous publions aujourd’hui, après de longs retards indépendants de notre volonté ? Si nous sommes bien informé, ce vœu aurait été émis lorsque déjà notre traduction était terminée.