Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/132

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simple ligne droite et l’idée générale finie, forme la partie inorganique ; mais ce qui leur donne la configuration, ou ce qui les détermine pour le jugement et le rapport du particulier au général, c’est la partie organique ; ensuite, ce par quoi elles expriment l’unité absolue du général et du particulier, c’est la raison.

En conséquence, ce que nous exigeons dans une chose pour sa réalité peut s’exprimer par trois degrés ou puissances ; en sorte que chaque chose représente l’univers à sa manière. Nous avons déjà démontre que ce qui n’est qu’au troisième rang dans les choses individuelles, occupe en soi le premier : c’est la pureté suprême, la clarté sans ombre, qui n’est troublée dans les choses que par ce que nous avons jusqu’ici nommé l’unité et le contraire, mais que nous pouvons appeler, lorsqu’il y a vie, la conscience de nous-mêmes et le sentiment. Cependant, la seule dimension réelle, c’est la raison, qui est l’image la plus immédiate de l’éternel ; car l’espace absolu ne le représente jamais que par rapport à la différence :