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la possibilité d’autres choses à laquelle l’idée finie est unie en Dieu.

La loi d’après laquelle l’âme s’individualise et paraît destinée à l’existence, nous permettrait, si elle était connue, car chaque âme est une partie du corps organique infini qui existe dans l’idée, nous permettrait, dis-je, de voir de loin l’harmonie de ce monde brillant que nous n’apercevons d’ici que comme dans un miroir. Mais il serait aussi difficile de trouver une telle loi, qu’impossible à tous de l’exprimer.

Cependant, trouver les lois les plus générales d’après lesquelles le monde absolu se reflète dans la connaissance finie, est peut-être le but le plus noble que puisse se proposer la science.

En conséquence, continuons notre raisonnement en partant du point que nous venons de désigner ; point où, par le rapport immédiat de la connaissance infinie à une chose individuelle, le contraire relatif du fini et de l’infini se trouve immédiatement et nécessairement posé dans la connaissance ; nous atteindrons alors au but que nous nous som-