révéler autre chose que soi, malgré les formes les plus variées.
Tout cela est parfaitement juste.
Mais ne résulte t-il pas évidemment de tout ceci que le producteur ne représente point la beauté en soi et pour elle-même, mais seulement la beauté des choses, c’est-à-dire, toujours la beauté concrète ?
Évidemment.
Cependant le producteur ne ressemble-t-il pas ici à celui dont il émane ? Car ce principe suprême, c’est-à-dire Dieu, a aussi dévoilé quelque part, dans le monde sensible, la beauté telle qu’elle est en lui-même, et il donne aux idées des choses qui sont en lui une vie propre et indépendante en les faisant exister comme les âmes de corps particuliers : aussi, et par la même raison, chaque ouvrage, dont le producteur est l’idée éternelle