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Diderot, celle de Naigeon, publiée en 1798, celle de Belin, qui est de 1818, et celle de Brière, qui est de 1821. On avait là le gros des écrits de l’auteur : ses principaux ouvrages philosophiques, ses romans, son théâtre et quelques Salons. Le dernier volume de Brière, publié en 1823, y avait même ajouté le Neveu de Rameau. Depuis lors, cependant, avaient paru diverses publications qui n’ajoutaient pas seulement au nombre des écrits de Diderot, mais qui nous livraient pour la première fois quelques-uns des plus précieux. Les quatre volumes, donnés en 1830, par la librairie Paulin, causèrent surtout une grande surprise. On y trouvait, outre les Mémoires sur Diderot par madame de Vandeul, sa fille, l’Entretien avec d’Alembert et le Rêve de d’Alembert, deux morceaux dans lesquels l’auteur a résumé ses vues phi-