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MELCHIOR GRIMM.

la série que depuis 1754. (Voy. sur celte question, Tourneux, II, 229 et suiv. ; X, 208, n. XVI, 209 et suiv).

Sur la souscription de la reine de Suède, voyez XVI, 427 ; sur celle de Frédéric, XVI, 407, 428, 432, et la lettre de Grimm à la landgrave Caroline, du 15 juillet 1766. Sur celle de la princesse de Nassau-Saarbruck, voyez Œuvres de Diderot XI, 18 ; sur celle de Catherine, Lettres de Grimm, page j, et Tourneux, XVI, 211.

Sur la Correspondance littéraire et l’intérêt qu’elle excitait à l’étranger, voyez un passage de Gœthe dans l’un de ses fragments sur la littérature allemande {Ferneres iiber deutsche Literatur, Werke, édit. de 1840, t. XXXII, p. 232), écrit en 1817, et la Selbstbiographie de Reichard, page 386.

Il paraît que la première édition de la Correspondance^ publiée en 1812 et 1813, fut faite sur un exemplaire original trouvé à Berlin lors de la campagne de Prusse, en 1806 ; cet exemplaire ayant été livré, comme copie, aux compositeurs a disparu (Tourneux, II, 232).

Le recueil manuscrit de la Bibliothèque nationale renferme une feuille assez curieuse, de la main de Grimm. Ce sont les notes en partie raturées, des sujets et des idées que le critique se proposait de traiter dans sa Correspondance. En rapprochant ces notes des volumes imprimés, on reconnaît qu’elles sont de l’année 1755.

Le duel de Grimm au sujet de madame d’Épinay eut lieu tout à la fin de 1752, ou au commencement de 1753. Madame de Jully, en effet, dont la mort fut l’origine des bruits fâcheux pour sa belle-sœur, mourut le 10 décembre 1752. C’est donc dans tous les cas en 1753 que les rapports entre Grimm et madame d’Épinay devinrent plus fréquents. Madame d’Épinay accoucha, le 29 mai, d’un fils naturel dont Francueil était le pore (Voy Campardon, les Prodigalités d’un fermier général, 1882, p. 36 ; — Boiteau, dans les Mémoires de madame d’Épinay, t. I, p. 427).