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Page:Schiffmann - Die Entstehung der Rittergrade, 1882.djvu/194

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ses ennemis, qu’il obtint du Pape Clement V. leur excommunication et finalement leur destruction et abolition total. On leurs imputa les crimes les plus atroces mais on ne put rien leur prouver. Non obstant le Gr. Maitre Jacques Molay homme vertueux et d’une vie exemplaire et d’une conduite irreprochable fut brulé avec un grand nombre de chevaliers, l’ordre fut anéanti, ses biens confisqués, partie au profit des Souverains, partie fut donné aux chevaliers de St. Jean et aux chevaliers teutoniques.

Les Templiers qui echapperent au supplice abandonnerent leurs biens et se disperserent, les uns se refugierent en Ecosse, d’autres se retirerent dans des lieux écartés et cachés ou ils menèrent la vie d’heremite.

Lorsque le Gr. Maitre Molay s’apperçut par la tournure, que l’iniquité donna au proces institué contre lui, qu’il n’y-avait plus d’espoir, ni pour lui ni pour l’ordre, il prit son parti et ne songea plus qu’aux moyens de conserver, de propager et de perpetuer les sublimes connaissances et les principes fondamentaux de l’Ordre.

Il jetta à cet effet les yeux sur son neveu le comte de Beaujeu qui depuis longtems avait temoigné une vocation decidé pour entrer dans l’Ordre et l’ayant fait appeller quelques jours avant son supplice il deposa dans son sein les malheurs inévitables qui menaçoient l’ordre, et le projet qu’il avait formé sur lui.

Beaujeu reçu avec reconnaissance les propositions de son oncle, qui exigea de lui pour preuve de sa fidelité de