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pendu cette relation. Comme je souhaitais de voir ce que Venise offre à la curiosité du voyageur, et que le départ du prince n’était suspendu que par l’attente de quelques lettres de change, il me persuada facilement de lui tenir compagnie, et de retarder mon départ jusqu’à l’arrivée de ses remises. Nous convînmes de ne point nous séparer pendant le temps que nous resterions à Venise, et il eut la bonté de m’offrir, à l’auberge des Maures, où il logeait, un appartement près du sien.
Le prince gardait dans cette ville le plus profond incognito pour jouir d’une liberté plus entière : il est vrai, d’ailleurs, que la médiocrité de ses revenus ne lui permettait pas de faire une dépense plus assortie