Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/183

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temps son ame s’est purifiée à la source de la vérité, où la mienne la puisera sans doute aussi, lorsque le monde sera en possession de ces feuilles. Mais l’on me pardonne ces larmes données au souvenir de l’ami qui me fut le plus cher : oui, son cœur était généreux ; c’est un hommage que j’aime à rendre à la justice ; son ame était noble, et il eût été l’ornement du trône, s’il ne se fût laissé entraîner par les passions étrangères à son caractère.



Peu après ces événemens, je commençai à observer une altération sensible dans l’humeur du prince ; ses dernières aventures y