Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/178

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amant ! crie à son tour le prince ; et courant au marquis, il veut l’arracher de force du corps inanimé de Séraphina.

Tout à coup le marquis se relève de lui-même, et fixant le prince avec des yeux étincelants de fureur :


— C’est vous, lui dit-il, vous seul qui êtes son assassin ; sans vous elle existerait encore. Le prince le saisit par le bras, lui dit quelques mots que l’on ne put entendre, et sortit avec lui, en défendant au baron de les suivre. L’Arménien avait quitté la chambre au moment où le marquis y était entré.


Le baron, n’osant pas désobéir au prince, voulut lui envoyer au moins son cher Biondello. Il le chercha, et la trouva aux prises avec les douleurs les