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Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/25

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découvre en lui de nouveaux talents. Dernièrement le prince était échauffé, il ne pouvait dormir : sa lampe de nuit s’était éteinte ; il avait beau sonner, son valet de chambre n’arrivait point ; il passait la nuit chez une belle de l’opéra. Le prince se lève pour appeler ses gens ; mais à peine a-t-il fait quelques pas hors de sa chambre, qu’une musique fort agréable vient frapper son oreille : il avance du côté où elle se fait entendre, et il trouve Biondello jouant de la flûte dans sa chambre, entouré de ses camarades. Il ne veut en croire ni ses yeux ni ses oreilles, et lui ordonne de continuer. Celui-ci reprend le même adagio, et l’achève en mettant dans l’exécution une