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Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/27

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Je ne veux d’autre bonheur que celui que je me suis choisi. —

Mais négliger un talent pareil !… En vérité, je n’y puis consentir. —

Permettez-moi donc, mon prince, de l’exercer quelquefois en votre présence. —

On prit sur-le-champ des arrangements convenables pour cela. Biondello eut une chambre voisine de celle où couche son maître, et il peut de là l’endormir et le réveiller au son de son instrument. Le prince voulut aussi doubler son salaire. Biondello n’y consentit qu’avec peine, et après avoir obtenu qu’il pût laisser en dépôt chez le prince le supplément qu’il lui destinait, pour le retrouver au besoin.