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moment de perdre pas ses bons offices la moitié de ses admirateurs. Partout où il se montrait, il rencontrait un concurrent jaloux de sa gloire, et celui-ci possédait la dose nécessaire de vanité et de confiance en lui-même pour tirer le plus grand parti de tous les petits avantages que le prince lui donnait sur lui. Comme d’ailleurs il était familier avec une foule de manœuvres trop au-dessous du prince pour qu’il ne dédaignât pas d’y recourir, les sots ne tardèrent pas à se ranger de son côté, et il se vit en très-peu de temps à la tête d’un parti digne de lui[1]. Il aurait sans doute été
- ↑ Tous ceux qui ont l’avantage de connaître le prince de*** d***, et qui auront