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Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/72

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sur l’autre. Mais où trouverai-je des termes pour peindre cette physionomie céleste, où la pureté d’un ange, qui paraissait là comme sur son trône, mêlait son charme irrésistible à celui de la beauté ? Le soleil, qui éclairait cette tête divine de ses rayons mourants, formait autour d’elle comme une gloire aérienne… Vous rappelez-vous de la Madona de votre Florentin ? Je l’ai retrouvée là tout entière, même jusqu’à ces légères irrégularités que nous y avons observées, et qui rendaient cette figure si séduisante. —

Voici l’histoire de cette Madone dont parlait le prince : Peu après votre départ, il fit la connaissance d’un peintre florentin qui avait été appelé à Venise pour peindre