caisse ouverte, placée en pente, de deux mètres de long sur cinquante-six centimètres de large et de cinq pouces de haut, dans laquelle est placé un lavoir en cuivre, de sorte que l’eau qu’on verse ou qu’on gaspille dans la caisse en découle immédiatement ; au-dessus de cette caisse est suspendu un petit panier contenant du sel, qu’on emploie ici pour nettoyer les dents, et un grand paquet de morceaux de papier brouillard, dont on se sert pour se sécher, car les essuie-mains de toile sont inconnus au Japon. On fait le papier avec des écorces d’arbre, et même le papier brouillard a une solidité telle qu’on peut le faire laver après s’en être servi. À deux pas du lavoir est placée la petite salle de bains ; on y trouve le bain froid et le bain chaud.
De quelque côté que l’on regarde on reconnaît la passion de l’ordre et de la propreté poussée à l’excès.
On nous logea dans un salon du deuxième étage, et après le souper on y fixa deux grandes moustiquaires qui pouvaient nous abriter tous et